lundi 1 avril 2013

Changement climatique : les pays pauvres premières victimes


Notre dernier billet publié met en lumière les étapes à respecter afin de compenser les gaz à effet de serre de vos participants. Quand vient le temps de sélectionner l'organisme porteur d'un projet et ses mesures compensatoires, vos valeurs dictent votre choix. Maintenant, nous aimerions vous poser la question suivante : quels sont les autres critères qui influencent votre choix? Un projet novateur? Un organisme local? Mais, avez-vous déjà songé à investir (acheter des crédits de carbone) dans un projet dont les retombées sont redirigées vers un pays en développement?

Les pays pauvres premières victimes


Le réchauffement du climat occasionné par les gaz à effet de serre est un phénomène qui engendre des impacts sur la santé et la sécurité des êtres humains. Ces impacts sont causés par les catastrophes naturelles associées aux conditions météorologiques, la mortalité et morbidité liées à la température, etc. Selon la confédération internationale Oxfam, « le changement climatique oblige les communautés vulnérables des pays pauvres à s'adapter à des conditions de stress climatiques sans précédent. Les pays riches, qui sont les principaux responsables du problème, doivent cesser de causer du tort, en réduisant rapidement leurs émissions de gaz à effet de serre, et se mettre à aider, en fournissant des moyens financiers aux pays pauvres pour leur permettre de s'adapter. » (Source : L'adaptation au changement climatique, document d'information Oxfam, mai 2007)

Aucune région n’est à l’abri des impacts, mais nos régions resteront sans doute habitables. Nous avons donc du mal à nous sentir concernés par tout cela. Réalisons-nous la responsabilité qui est la nôtre, nous qui sommes relativement à l’abri des menaces vitales? Mais la question de notre responsabilité globale va bien au-delà : puisque nous, pays riches, sommes les premiers responsables du changement climatique (notamment puisque c’est nous qui produisons le plus de gaz à effet de serre), n’est-ce pas à nous de prendre en charge les dommages subis finalement par les populations les plus pauvres? La question écologique est évidemment une question éthique, et c’est à chacun de nous qu’elle s’adresse... Elle est évidemment aussi une question politique : quelle aide offrir?

Une entreprise locale pour des répercussions internationales

Fondé en 2007, EnRacine, un OBNL porteur de projets de reforestation sociale en collaboration avec des petits agriculteurs du Nicaragua, vend à travers le monde des crédits de carbone certifiés à des individus et des organisations. La mission d'EnRacine est d'utiliser la reforestation pour restaurer les écosystèmes, améliorer la qualité de vie et freiner les changements climatiques.

De cette manière, vous, organisateur d'événements, pouvez acheter des crédits de carbone auprès d'EnRacine. Cela vous permettra d'aider un pays en développement.

Les crédits de carbone d'EnRacine sont certifiés par la norme Plan Vivo. Cette norme encadre la conception et la gestion de projets communautaires qui touchent l'usage des terres, et qui comportent des bénéficient à long terme sur le plan du carbone, des modes de subsistance et des écosystèmes.

Pour plus d'information, contactez Samuel Gervais à l'adresse suivante : samuel@enracine.org.

Bonne compensation!

Marie-Claude Dufour

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